Sommaire
Chapitre 01 : Généralité sur les réseaux informatique :……..1-9
1- Historique : ………………………………………………. 1- 2
2- Définition : …………………………………………………..2
3- Naissance de l’internet ……………………………………. 3-5
4- Les Services offerts par l’internet : …………………………..6
5- Les Avantages de l’internet :………………………….………6
6- Les inconvénients de l’internet ….………………….………..7
7- Découpage et topologie des réseaux :…………………………8
8- Les Architectures des réseaux : ………………………………9
Chapitre 02 : Infrastructures des réseaux internet :……..10-16
1- Infrastructures matériels : …………………..…………..10-14
2- Infrastructures logiciels …………………………………14-16
Chapitre 3 : Le réseaux Internet ………………………….16-27
1- L’accès à l’internet ………………………….……………16-20
2- Les courrier Electronique …………………………………20-25
3- Considération sociales ……………………………………25-27
Introduction :
L’évolution technologique de ces quinze dernières années a conduit à la possibilité de construire des systèmes informatiques de plus en plus sophistiqués et de moins en moins encombrants. Pour permettre d’équiper le maximum de points d’utilisation et constituer, pour tout employé d’une entreprise, d’une administration, et donc d’un établissement d’enseignement, l’outil indispensable améliorant son efficacité et par suite sa productivité.
Ces nouveaux systèmes offrent de nombreuses et précieuses possibilités, ils résolvent des problèmes de gestion; aident à saisir et à mettre en forme des textes; gèrent les emplois du temps de leurs utilisateurs; stockent localement des informations textuelles, graphiques ou numériques, vocales dans des fichiers d’où ils permettent de les extraire pour les retraiter, les afficher, les imprimer ou les transmettre vers un autre système ou utilisateur.
Une génération de produits informatiques nouveaux est apparue: les systèmes bureautiques, sortes d’ordinateurs individuels à usages multiples. Ces nouveaux systèmes sont destinés aux secrétaires, employés, cadres, enseignants, ingénieurs, etc.. Pour prendre en charge de façon totalement automatisée, l’essentiel de leur activité quotidienne.
Cette nouvelle situation est marquée par deux faits majeurs, résultat d’un progrès technologique continu:
♦les systèmes bureautiques sont conçus pour des utilisateurs non informaticiens
♦ces systèmes ne sauraient être isolés. Leur conception même est basée sur leur habileté à fonctionner dans
Un environnement de systèmes plus large pour communiquer et partager des ressources communes.
Partant du principe que 90% des informations échangées dans une entreprise le sont dans un périmètre de quelques dizaines de mètres, l’informatique a très tôt cherché à calquer ses infrastructures sur cette géographie des communications. Le concept de réseau local est en fait assez ancien, né dans les années 70 avec l’arrivée des mini-ordinateurs et recouvre un grand foisonnement de techniques, de normes et d’applications. Pourtant c’est à la fin des années 80, avec l’arrivée massive des micro-ordinateurs, que le réseau local a affirmé sa vocation, et aujourd’hui, l’expression est employée en général avec une connotation micro-informatique et bureautique. Même si beaucoup de réseaux locaux sont utilisés pour de toutes autres tâches, cette connotation « micro » n’a pas
Desservi le concept: au contraire, elle en a fait ce qu’il est aujourd’hui, une ressource essentielle de nombreux systèmes d’informations et finalement le mode majeur de l’informatisation aujourd’hui.
Chapitre 01 : Généralité sur les réseaux informatique :
1- Historique :
Les prémices
Peu après la seconde guerre mondiale, nous sommes à l'aube de la micro-informatique. Seule les grandes entreprises pouvaient se doter de matériel informatique. Le seul moyen d'échanger des données de station à station était la disquette. Pour un même département, cela ne pausait guerre de problèmes. Cependant, la chose devenait plus compliquée lorsqu'il s'agissait d'un bureau situé à un autre étage, ou dans un autre bâtiment.
La taille des entreprises croissant au fil du temps, il a fallu envisager un autre mode d'échange des données.
Les recherches
1950-1960
Vers 1960, des ingénieurs, tant du secteur militaire qu'industriel se sont penchés sur ce problème.
Le consortium "D.I.X." (Digital, Intel, Xerox) à effectué des recherches et est parvenu à développer un moyen de communication de poste à poste plus direct. Leur travail, à abouti à la naissance de ce que nous appelons aujourd'hui communément "carte réseau." L'appellation correcte de ce type de matériel est "carte d'interface réseau."
Les réseaux "primitifs" se composaient d'un ordinateur central (mainframe) et de terminaux. Ces stations étaient dépourvues de disques durs et servaient à l'échange pur et simple de caractères avec le poste central. Digital et IBM sont parmi les pionniers avec leur système DECnet, qui constituera un ancêtre de nos réseaux actuels.
Un problème existait néanmoins, chaque fabricant usait de protocoles et de standards propriétaires. Il était donc impossible de faire communiquer des machines de fabricants différents.
La guerre froide couvant, le département américain de la défense (Département of Défense) étudia un moyen de communication fiable et à même de fonctionner en temps de guerre. Il créèrent le réseau ARPAnet (Advanced Research Projects Agency Network.) ARPAnet inter-connectait différents points stratégiques par un réseau câblé et reliait le Royaume-Uni par satellite.
C'est aussi la naissance d'un protocole de communication devenu au fil du temps incontournable : TCP/IP. Grâce à ce protocole, les données peuvent atteindre leur destination indépendamment du média. Si un média est hors d'usage, les données sont acheminées malgré tout via un autre. Peut-être ne le savez-vous pas, mais en lisant ceci, vous avez fait appel au TCP/IP !
Outre le protocole, TCP/IP désigne aussi un modèle de conception de réseaux en 4 couches.
L'évolution :1970-1980
Vers 1970, soutenu par l'IETF (Internet Engineering Task Force), est né un organisme international chargé de mettre au point des standards ; cet organisme qui existe toujours s'appelle International Organization for Standardization, en abrégé ISO. Il a créé un modèle de conception de réseaux en 7 couches très prisé des administrateurs réseaux, l' "Open Systems Interconnection" (OSI.)
L'ISO à également mis au point un protocole, qui s'appelle aussi OSI. Ce protocole, bien que très fiable, n'a jamais eu de succès, car il était trop complexe et coûteux à mettre en œuvre. De plus, sa rigidité le rendait trop lourd à l'utilisation
2- Définition :
Un réseau informatique est un ensemble d'équipements reliés entre eux pour échanger des informations. Par analogie avec un filet (un réseau est un " petit rets ", c'est-à-dire un petit filet), on appelle nœud (node) l'extrémité d'une connexion, qui peut être une intersection de plusieurs connexions (un ordinateur, un routeur, un concentrateur, un commutateur).
Indépendamment de la technologie sous-jacente, on porte généralement une vue matricielle sur ce qu'est un réseau. De façon horizontale, un réseau est une strate de trois couches : les infrastructures, les fonctions de contrôle et de commande, les services rendus à l'utilisateur. De façon verticale, on utilise souvent un découpage géographique : réseau local, réseau d'accès et réseau d'interconnexion.
3- Naissance de l’internet :
Les mémos que Licklider du Massachusetts Institute of Technology (MIT) écrivit en juillet 1962 sont les plus anciens textes décrivant les interactions sociales qui seraient possibles avec un réseau d'ordinateurs. Cela devait notamment faciliter les communications entre chercheurs de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). En octobre 1962, Licklider fut le premier chef du programme de recherche en informatique de la DARPA. Il persuada ses successeurs Ivan Sutherland, Bob Taylor et le chercheur du MIT Lawrence G. Roberts de l'intérêt des réseaux informatiques.
En 1961, Leonard Kleinrock du MIT publia le premier texte théorique sur les télécommunications par paquets et en 1964 il publia le premier livre sur le sujet.
En 1965, Roberts testa avec Thomas Merrill la première connexion informatique à longue distance, entre le Massachusetts et la Californie. Le résultat montra que des ordinateurs pouvaient travailler ensemble à distance, mais que le mode de télécommunication par établissement de circuit du système téléphonique était inadapté. Le concept de communication par paquets de Kleinrock s'imposa.
En 1966, Roberts fut engagé par Taylor à la DARPA pour concevoir l'ARPANET. Il publia les plans en 1967. En présentant ce texte, il découvrit deux autres groupes de chercheurs travaillant indépendamment sur le même sujet : un groupe du National Physical Laboratory (NPL) du Royaume-Uni avec Donald Davies et Roger Scantlebury, et un groupe de la RAND Corporation avec Paul Barran.
Entre 1962 et 1965, le groupe de la RAND avait étudié la transmission par paquets pour l'armée américaine. Le but était de pouvoir maintenir les télécommunications en cas d'attaque (éventuellement nucléaire), ce que permet une transmission par paquets dans un réseau non centralisé. Il s'agissait d'un développement indépendant d'ARPANET : bien que probablement robuste face à une telle attaque, ARPANET n'a pourtant été conçu que pour faciliter les télécommunications entre chercheurs. Le rapport de Paul Baran est resté purement théorique, et est rapidement tombé dans l'oubli. Mais le mythe d'« ARPANET comme dernier rempart à une attaque atomique » trouve là son origine.
Pendant ce temps, au British National Physical Laboratory, l'équipe de Donald Davies avait progressé : NPL Network, le premier réseau maillé fondé sur la transmission de datagrammes (packets) était fonctionnel. Mais l'histoire d'Internet n'a pas été écrite par les Européens : ARPANET sera désormais l'origine officielle d'Internet.
En août 1968, la DARPA accepta de financer le développement du matériel de routage des paquets d'ARPANET. Ce développement fut confié en décembre à un groupe de la firme Bolt, Beranek and Newman (BBN) de Boston. Ce dernier travailla avec Bob Kahn sur l'architecture du réseau. Roberts améliorait les aspects topologiques et économiques du réseau. Kleinrock préparait des systèmes de mesures du réseau.
Le 20 septembre 1969, BBN installa le premier équipement à l'UCLA où travaillait Kleinrock. Le second nœud du réseau fut installé au Stanford Research Institute (SRI) où travaillait Douglas Engelbart sur un projet d'hypertexte. Deux nœuds supplémentaires furent ajoutés avec l'université de Santa Barbara et l'université d'Utah. Fin 1969, ARPANET comptait donc quatre nœuds.
Le Network Working Group (NWG) conduit par Steve Crocker finit le protocole de communication poste-à-poste NCP en décembre 1970. Ce protocole fut adopté entre 1971 et 1972 par les sites branchés à ARPANET. Ceci permit le développement d'applications par les utilisateurs du réseau.
En 1972, Ray Tomlinson mit au point la première application importante : le courrier électronique. En octobre 1972, Kahn organisa la première démonstration à grande échelle d'ARPANET à l'International Computer Communication Conference (ICCC). C'était la première démonstration publique.
Le concept d'Internet est né d'ARPANET. L'idée était de permettre la connexion entre des réseaux divers : ARPANET, des communications avec les satellites, des communications par radio. Cette idée fut introduite par Kahn en 1972 sous le nom de Internetting. Le protocole NCP d'ARPANET ne permettait pas d'adresser des hôtes hors d'ARPANET ni de corriger d'éventuelles erreurs de transmission. Kahn décida donc de développer un nouveau protocole, qui devint finalement TCP/IP.
En parallèle, un projet inspiré par ARPANET était dirigé en France par Louis Pouzin : le projet Cyclades. De nombreuses propriétés de TCP/IP ont ainsi été développées, plus tôt, pour Cyclades. Pouzin et Kahn indiquent que TCP/IP a été inspiré par Cyclades.
En 1973, Kahn demanda à Vint Cerf (parfois appelé le père d'Internet) de travailler avec lui, car Cerf connaissait les détails de mise en œuvre de NCP. Le premier document faisant référence à TCP est écrit en 1973 par Cerf : A Partial Specification of an International Transmission Protocol. La première spécification formelle de TCP date de décembre 1974, c'est le RFC 675.
La version initiale de TCP ne permettait que la communication en établissant un circuit virtuel. Cela fonctionnait bien pour le transfert de fichiers ou le travail à distance, mais n'était pas adapté à des applications comme la téléphonie par Internet. TCP fut donc séparé de IP et UDP proposé pour les transmissions sans établissement d'un circuit.
À la fin des années 1980, la NSF (National Science Foundation) qui dépend de l'administration américaine, met en place cinq centres informatiques surpuissants, auxquels les utilisateurs pouvaient se connecter, quel que soit le lieu où ils se trouvaient aux États-Unis : ARPANET devenait ainsi accessible sur une plus grande échelle. Le système rencontra un franc succès et, après la mise à niveau importante (matériels et lignes) à la fin des années 1980, s'ouvrit au trafic commercial au début des années 1990.
Le début des années 1990 marque, en fait, la naissance de l'aspect le plus connu d'Internet aujourd'hui : le web, un ensemble de pages en HTML mélangeant du texte, des liens, des images, adressables via une URL et accessibles via le protocole HTTP. Ces standards, développés au CERN par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau devinrent rapidement populaires grâce au développement au NCSA par Marc Andreessen et Éric Bina du premier navigateur multimédia Mosaic.
En janvier 1992, l’Internet Society (ISOC) voit le jour avec pour objectif de promouvoir et de coordonner les développements sur Internet. L’année 1993 voit l’apparition du premier navigateur Web ou butineur (browser), supportant le texte et les images. Cette même année, la National Science Foundation (NSF) mandate une compagnie pour enregistrer les noms de domaine.
4- Les Services offerts par l’internet :
les principaux services offert par Internet qui sont le web, la messagerie électronique (e-mail) les forums, le chat et le FTP, utilisent chacun un protocole différent :
Le Web autorise la navigation sur des pages multimédia. Il a été créé en 1989 au CERN de Genève par Tim Berners-Lee, Robert Cailliau et leur équipe. Il s'appuie sur le protocole HTTP, qui figure au début de l'adresse du serveur où vous vous connectez pour accéder à une page Web Sur le web, on peut trouver par exemple :
Le FTP, File Transfert Protocol, est un protocole de transfert de fichiers. Ce transfert s'effectue en établissant une connexion entre un serveur FTP et un client FTP situé sur votre ordinateur.
La messagerie électronique permet aux internautes qui possèdent une adresse E-Mail de s'expédier mutuellement des messages dans le monde entier. Les messages sont expédiés et reçus grâce à deux protocoles (SMTP et POP), mais ils peuvent aussi transiter par le Web.
Les news : Ce sont des espaces de discussions où des groupes de connectés discutent en temps différé. Les news sont regroupés par thèmes d'intérêt, appelés newsgroups ou forums.
Le chat, c'est la messagerie électronique instantanée, c'est-à-dire une communication écrite en temps réel et interactive
5- Les Avantages de l’internet :
o L’ordinateur est un outil éducatif
o Les internautes collectent, partagent et diffusent des informations
o On peut communiquer et échanger ses idées
o Le courrier électronique est pratique
o La vitesse de communication (Skype, Facebook, MSN)
o On peut s’amuser (avec des jeux en ligne, par exemple)
o On peut se divertir (par exemple, en téléchargeant de la musique et des films)
o On peut faire de la recherche
o Il encourage la liberté d’expression et la participation à la démocratie
o Cela ouvre les yeux à des idées nouvelles
o Cela permet de rapprocher les gens et de créer des amitiés
o C’est avantageux pour le libre commerce ; on peut comparer les prix et les offres ; on pratique des prix moins chers sur Internet
o Les blogs permettent aux gens de s’exprimer
o Grâce à Internet on a plus de contrôle direct sur sa propre vie
6- Les inconvénients de l’internet :
- On risque d’oublier la valeur du vrai contact humain
- Il faut trier entre les sites utiles et inutiles. On y passe des heures
C’est une perte de temps
- Voir tous ces gens qui passent des heures le nez devant l‘écran c’est un peu inquiétant
- Il faut se méfier d’Internet ; les informations ne sont pas toujours fiables
- Acheter des choses sur Internet, c’est dangereux; on ne sait jamais dans quelles mains -les numéros de carte de crédit peuvent tomber
- On peut finir par une overdose d’information
- On peut faire de mauvaises rencontres
- On passe trop de temps devant l’ordinateur ou sur l’internet ; on devient accro
- L’ordinateur rend la vie plus complexe – il y a trop de choix pour le consommateur
- Les risques pour la confidentialité et la protection des mineurs
- Internet coûte cher en énergie, donc c’est mauvais pour l’environnement
- Les criminels, les extrémistes et les terroristes peuvent communiquer plus facilement
- Il est presque impossible à contrôler et censurer
- Les sites roses sont une mauvaise influence sur les gens
7- Découpage et topologie des réseaux :
7-1) Découpage géographique
Les réseaux informatiques sont classés suivant leur portée :
· le réseau personnel (PAN) relie des appareils électroniques personnels ;
· le réseau local (LAN) relie les ordinateurs ou postes téléphoniques situés dans la même pièce ou dans le même batiment ;
· le réseau métropolitain (MAN) est un réseau à l'échelle d'une ville ;
· le réseau étendu (WAN) est un réseau à grande échelle qui relie plusieurs sites ou des ordinateurs du monde entier
7-2) Découpage fonctionnel
Un réseau peut être classé en fonction de son utilisation et des services qu'il offre. Ce découpage recoupe également la notion d'échelle. Ainsi, pour les réseaux utilisant les technologies Internet (famille des protocoles TCP/IP), la nomenclature est la suivante :
· Intranet : le réseau interne d'une entité organisationnelle
· Extranet : le réseau externe d'une entité organisationnelle
· Internet : le réseau des réseaux interconnectés à l'échelle de la planète
7-3) Les types et catégories réseaux :
Il existe plusieurs façons de catégoriser un réseau informatique.Les réseaux informatiques peuvent être catégorisés en terme d'étendue :
· Personal Area Network (PAN) : Réseau personnel
o Wireless PAN : Réseau personnel sans fil
· Local Area Network (LAN) : Réseau local
o Wireless LAN : Réseau local sans fil
· Metropolitan Area Network (MAN) : Réseau métropolitain
· Wide Area Network (WAN) : Réseau étendu
· Storage Area Network (SAN) : Réseau de stockage
8- Les Architectures des réseaux : Les réseaux informatiques peuvent aussi être catégorisés par relation fonctionnelle entre les composants
8-1) L’architecture client/serveur : désigne un mode de communication entre plusieurs ordinateurs d'un réseau qui distingue un ou plusieurs postes clients du serveur : chaque logiciel client peut envoyer des requêtes à un serveur. Un serveur peut être spécialisé en serveur d'applications, de fichiers, de terminaux, ou encore de messagerie électronique.
Caractéristiques d'un serveur :
· il est passif (ou maître) ;
· il est à l'écoute, prêt à répondre aux requêtes envoyées par des clients ;
· dès qu'une requête lui parvient, il la traite et envoie une réponse.
Caractéristiques d'un client :
· il est actif (ou esclave) ;
· il envoie des requêtes au serveur ;
· il attend et reçoit les réponses du serveur.
8-2) L'architecture pair à pair ou pair-à-pair : est un modèle de réseau informatique proche du modèle client-serveur mais où chaque client est aussi un serveur.
Le pair à pair peut être centralisé (les connexions passant par un serveur intermédiaire) ou décentralisé (les connexions se faisant directement). Il peut servir au partage de fichiers en pair à pair, au calcul scientifique ou à la communication.
Chapitre 02 : Infrastructures des réseaux internet :
Les infrastructures ou supports peuvent être sur des câbles dans lesquels circulent des signaux électriques, l'atmosphère (ou le vide spatial) où circulent des ondes radio, ou des fibres optiques qui propagent des ondes lumineuses. Elles permettent de relier « physiquement » des équipements assurant l'interconnexion des moyens physiques qui sont définis par des protocoles. Les équipements d'un réseau sont connectés directement ou non entre eux, conformément à quelques organisations types connues sous le nom de topologie de réseau. Les principaux types de réseaux filaires pour les réseaux informatiques d'entreprises ou de particuliers utilisent les protocoles suivant qui proviennent du standard Ethernet :
§ 10BASE5 : câble coaxial épais bande de base (obsolète) ;
§ 10BASE2 : câble coaxial fin bande de base (obsolète) ;
§ 10BASE-T : paires torsadées (10 Mb/s) ;
§ 100BASE-T : paires torsadées (100 Mb/s) les plus généralisées aujourd'hui en réseau local (LAN) ;
§ 1000BASE-T : paires torsadées (1 Gb/s), présent dans les nouveaux ordinateurs.
§ 10GBASE-T : paires torsadées (10 Gb/s).
Plusieurs normes définissent les modalités de fonctionnement des réseaux hertziens, comme par exemple la norme Wi-Fi (IEEE 802.11).
Les courants porteurs en ligne (CPL) permettent quant à eux de transporter des flux d'information sur un réseau électrique local.
1) Infrastructures matériels : Internet repose sur la transmission d'information d'un point à un autre. Cette transmission se fait généralement au moyen d'ondes électromagnétiques. Les différents points sont donc connectés soit physiquement, soit indirectement à travers d'autres points.
Ces ondes peuvent être transmises dans l'air (technologies sans fil), dans une fibre optique ou dans un câble métallique (technologies filaires). Lorsque l'information doit passer d'une voie vers une autre, elle est aiguillée au moyen de matériels dédiés (switch, routeurs) .l’infrastructure matériels est composé de :
1)1- Les cartes réseaux : Une carte réseau est matérialisée par un ensemble de composants électroniques soudés sur un circuit imprimé. L'ensemble constitué par le circuit imprimé et les composants soudés s'appelle une carte électronique, d'où le nom de carte réseau. La carte réseau assure l'interface entre l'équipement ou la machine dans lequel elle est montée et un ensemble d'autres équipements connectés sur le même réseau. On trouve des cartes réseau dans les ordinateurs mais aussi dans certaines imprimantes, copieurs … On ne parle de carte réseau que dans le cas d'une carte électronique autonome prévue pour remplir ce rôle d'interface réseau. Ainsi, un ordinateur muni d'une interface réseau assurée par des composants soudés sur sa carte mère ne comporte pas, à proprement parler, de carte réseau
Le débit de transmission et le mode de communication :
Les débits s'expriment généralement en Mbit/s (mégabits par seconde : millions de bits par seconde). Cela mesure la capacité d'un équipement réseau à émettre et/ou recevoir un plus ou moins grand nombre de bits d'informations en une seconde.
Les débits actuels du standard Ethernet sont :
§ 10 Mbit/s ;
§ 100 Mbit/s (Fast Ethernet) ;
§ 1000 Mbit/s parfois également noté 1.0Gbit/s (Gigabit Ethernet) ;
§ 10000 Mbit/s encore peu employé en 2009 (10 Gigabit Ethernet).
Les cartes réseau peuvent communiquer en half duplex : dans ce cas, une carte peut seulement émettre ou recevoir des informations à un instant donné. Le mode full duplex permet à une carte réseau d'émettre et recevoir simultanément (ce qui permet un débit effectif doublé dans le cas optimal). Deux équipements réseau doivent communiquer dans le même débit. Un paramétrage de la carte réseau permet le plus souvent de forcer le débit ou de le positionner en 'auto-négociation' : dans ce cas, les cartes connectées négocient un débit commun dès l'établissement de la liaison physique (le branchement de la prise RJ45 par exemple).
1)1-2 Types de cartes réseau :
Ordinateurs de bureau : On peut relier les ordinateurs de bureau au réseau selon les types de cartes ci-dessous :
§ Réseau filaire :
§ Carte PCI à insérer dans un connecteur PCI libre sur la carte mère.
§ De nombreux modèles de cartes mères disposent d'une interface réseau intégré. Dans ce cas, on branche directement le câble réseau sur le connecteur RJ45 fixé à la carte mère.
§ Boitier adaptateur USB-Ethernet1.
§ Réseau sans fil :
§ Carte PCI équipée d'une antenne.
Ordinateurs portables
Les ordinateurs portables ne disposant pas de connecteurs PCI, d'autres solutions existent :
Carte réseau au standard PCMCIA ;
Interface réseau déjà intégrée au portable.
Carte réseau en USB.
1)2- Les supports de communication :
Les supports de communication
Trois types d’agents de communication (physique) :
- l’électron
- les ondes électromagnétiques
- le photon
Deux grandes classes de supports de transmission :
- les supports à guide physique
. les paires torsadées, les câbles coaxiaux, les fibres optiques, etc.
- les supports sans guide physique
les ondes hertziennes, radio-électriques, ultraviolettes, lumineuses, infrarouge, ...Les supports :
- la paire métallique
- le câble coaxial
- la fibre optique
- les liaisons radio (faisceaux hertziens et autres)
2) Infrastructures logiciels :
2-1) systéme de protocoles logiciels : Les protocoles logiciels utilisés sur internet sont les conventions structurant les échanges d'informations nécessaires au transfert des contenus applicatifs pour l'usager final. Ils permettent notamment d'identifier les interfaces (et donc les machines), de s'assurer de la réception des données envoyées, et de l'interopérabilité.
Internet fonctionne suivant un modèle en couches, similaire au modèle OSI. Les éléments appartenant aux mêmes couches utilisent un protocole de communication pour s'échanger des informations.
Un protocole est un ensemble de règles qui définissent un langage afin de faire communiquer plusieurs ordinateurs. Ils sont définis par des normes ouvertes, les RFC.
Chaque protocole a des fonctions propres et, ensemble, ils fournissent un éventail de moyens permettant de répondre à la multiplicité et à la diversité des besoins sur Internet.
Les principaux sont les suivants, classés selon leur couche (IP; TCP et UDP); couches applicatives :
§ IP (Internet Protocol) aussi appelé IPv4 : protocole réseau qui définit le mode d'échange élémentaire entre les ordinateurs participants au réseau en leur donnant une adresse unique sur le réseau.
§ TCP : responsable de l'établissement de la connexion et du contrôle de la transmission. C'est un protocole de remise fiable. Il s'assure que le destinataire a bien reçu les données, au contraire d'UDP.
§ HTTP (HyperText Transfer Protocol) : protocole mis en œuvre pour le chargement des pages web.
§ HTTPS : pendant du HTTP pour la navigation en mode sécurisé.
§ FTP (File Transfer Protocol) : protocole utilisé pour le transfert de fichiers sur Internet.
§ SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) : mode d'échange du courrier électronique en envoi.
§ POP3 (Post Office Protocol version 3) : mode d'échange du courrier électronique en réception.
§ IMAP (Internet Message Access Protocol) : un autre mode d'échange de courrier électronique.
§ IRC (Internet Relay Chat) : protocole de discussion instantanée.
§ NNTP (Network News Transfer Protocol) : protocole de transfert de message utilisé par les forums de discussion Usenet
§ SSL ou TLS : protocoles de transaction sécurisée, utilisés notamment pour le paiement sécurisé.
§ UDP : permet de communiquer, de façon non fiable mais légère, par petits datagrammes.
§ DNS (Domain Name System) : système de résolution de noms Internet.
§ ICMP (Internet Control Message Protocol) : protocole de contrôle du protocole IP.
Suite à l'épuisement des adresses IPv4, le protocole IPv6 a été développé. Celui-ci dispose d'un espace d'adressage considérable.
Indépendamment du transfert entre deux points, les routeurs doivent pouvoir s'échanger des informations de routage. Un IGP (Interior Gateway Protocol) et un EGP (Exterior Gateway Protocol) comme BGP(Border Gateway Protocol) satisfont ce besoin.
2-2) fournisseur d’accès à Internet : Un fournisseur d'accès à Internet (FAI), est un organisme (généralement une entreprise) offrant une connexion au réseau informatique Internet. Le terme anglais désignant un FAI est Internet Service Provider (ISP).
Beaucoup d'entreprises de télécommunications sont également des FAI. Avec l'explosion de labulle Internet au début des années 2000, de nombreux FAI ont fait faillite, ou ont dû s'adapter pour survivre (restructuration, fusion, rachat).
Équipement et technique (fournisseur)
Les équipements d'un FAI forment un ou plusieurs réseaux autonomes (on parle d'ailleurs d'Autonomous System) et ont la maîtrise complète de l'architecture, du dimensionnement et de l'organisation de leurs liaisons.
Échange de trafic (Peering)
Il est courant que les communications entre utilisateurs d'un même FAI ne transitent pas parInternet, et parfois même entre deux FAI distincts, qui pour économiser de la bande passante s'échangent du trafic à destination l'un de l'autre. On nomme cet échange, échange de trafic (peering) et l'endroit où il se produit est appelé point d'échange de trafic (point de peering). Cet échange est souvent gracieux mais lorsque l'échange entre deux FAI est déséquilibré ou que l'un des opérateurs se sent lésé, un dédommagement peut être mis en œuvre.
Backboner
Le fournisseur est donc le point de connexion à Internet. La qualité de la connexion détermine directement la qualité de l'accès à Internet. Certains opérateurs disposent désormais d'un accès fiable à un backbone (" colonne vertébrale ", ou "dorsale internet"), supposé capable de supporter la demande de l'ensemble de leurs clients.
Services (client)
Les différences entre les offres se font sur les tarifs, la bande passante (montante et descendante) offerte, et le support clientèle mais aussi sur les services ajoutés tel que l'hébergement de site web, l'accès à des boîtes de courrier électronique, l'accès à Usenet. Le particulier néophyte s'intéressera surtout à la facilité d'utilisation et à la documentation et se méfiera de la qualité souvent variable du support, les plus avancés lorgneront du côté de meilleur rapport prestations techniques/prix, le professionnel s'intéressera surtout à la tolérance aux pannes et demandera des garanties de service (les SLA : Service Level Agreement). Par ailleurs, d'autres différences techniques peuvent exister, notamment la disponibilité d'adresse IPv6 ou IPv4 fixes.
Trois types de services débits sont actuellement commercialisés:
§ Accès à internet par ligne commutée (voix: 56k)
§ Accès à Internet à haut débit (ADSL: 500k à 2M)
§ Accès à Internet à très haut débit (Fibre optique: 50M)
Chapitre 3 : Le réseaux Internet
1) L’accès à l’internet
1-1) Condition de connexion aux réseaux internet : L'accès à Internet est souvent vendu sous la forme d'offre commerciale de services, avec un abonnement fixe ou un paiement aux données consommées. Certaines organisation, notamment les universités européennes, disposent de leur propre réseaux (ex. : Renater).
Pour accéder à Internet il faut disposer d'un équipement IP ainsi qu'une connexion à un fournisseur d'accès. Pour cela, l'utilisateur emploie les matériels et logiciels suivants :
§Un ordinateur personnel ou tout autre équipement terminal d'un réseau :
§ Assistant personnel
§ Console de jeux vidéo
§ Téléphone mobile
§ Un canal de communication vers le fournisseur d'accès :
§ Fibre optique
§ Ligne téléphonique fixe : ligne analogique, xDSL
§ Ligne téléphonique mobile : 3G+, 3G, Edge, GPRS, GSM (CSD)
§ Internet par satellite
§ Wi-Fi
§ Un système (logiciel/matériel) client pour le protocole réseau utilisé (PPP, PPPoX, Ethernet, ATM, etc.)
§ Un fournisseur d'accès à Internet (FAI) (en anglais ISP pour Internet Service Provider)
Des logiciels sont, eux, nécessaires pour exploiter Internet suivant les usages :
§ Courrier électronique : un client SMTP et POP (ou POP3) ou IMAP (ou IMAP4)
§ Transferts de fichiers : un client ou un serveur FTP (File Transfert Protocol)
§ World Wide Web : un navigateur Web
§ Pair à pair : l'un des nombreux logiciels de P2P en fonction de l'usage (partage de fichiers en pair à pair, Calcul distribué, P2P VoIP, etc.)
1-2) Principaux moteurs de recherche
§ Google : 36 milliards de recherches mensuelles, soit 60 % des 61 milliards de recherches sur Internet en 2007 pour un milliard de visiteurs différents ;
§ Yahoo : 8,5 milliards, soit 14 % du total ;
§ Baidu : 3,3 milliards, soit 5,4 % du total, mais également 73 % du marché chinois (450 millions d'internautes) en 2011 ;
§ Bing : 2,1 milliards de recherches, soit 3,4 %. Il est le remplaçant de Live Search, (Microsoft).
1-3) Les Meta moteurs de recherche
Un méta moteur (ou méta-moteur) ou un méta-chercheur est un logiciel qui puise ses informations à travers plusieurs moteurs de recherche. De manière plus précise, le méta moteur envoie ses Requêtes à plusieurs moteurs de recherche, et retourne les résultats de chacun d'eux. Le méta moteur permet aux utilisateurs de n'entrer le sujet de leur recherche qu'une seule fois mais d'accéder aux réponses de plusieurs moteurs de recherche différents.
Un méta moteur élimine les résultats similaires ; par exemple, si Google et Yahoo! renvoient sur les deux mêmes liens, le méta moteur ne va l'afficher qu'une seule fois dans la liste des résultats. Enfin un méta moteur trie les résultats pour fournir en premier les pages fournies par plusieurs moteurs. Certains méta moteurs permettent en outre de mélanger une fonction annuaire (les résultats sont classés par thèmes) et une fonction moteur. Cela permet d'avoir un double vu sur les résultats.
Quelques méta moteurs
§ Copernic agent, un logiciel pour Windows
§ Teardrop, un logiciel java pour toutes les plateformes
§ HooSeek, un méta moteur solidaire
§ Ixquick, un méta moteur qui ne conserve pas les adresses IP des utilisateurs
§ Mamma.com, un méta moteur
§ Seek, un méta moteur francophone
§ Seeks, un méta moteur libre, sous licence affero GPL
§ Kelseek, un méta moteur francophone
§ Metacrawler, un méta moteur international qui interroge simultanément Google, Bing ...
1-4) Le Navigateur Internet Explorer :
Internet Explorer (officiellement Windows Internet Explorer depuis la version 7), parfois abrégé IE ou MSIE, est le navigateur Web développé par Microsoft, installé par défaut avec Windows. Depuis qu'il a détrôné Netscape Navigator à la fin des années 1990, c'est le navigateur Web le plus utilisé au monde. Depuis 2004, son principal concurrent est Mozilla Firefox. Les versions antérieures à la version 7 sont nommées « Microsoft Internet Explorer », tandis qu'à partir de la version 7, le logiciel est intitulé « Windows Internet Explorer ».
Historique
Internet Explorer 1.0 a été créé sur la base du navigateur Spyglass Mosaic, à ne pas confondre avec NCSA Mosaic. Microsoft a bien acheté une licence NCSA Mosaic, mais ne l'a pas utilisée. À cette période, IE était diffusé sous la forme d'une option dans le premier pack plus! de Windows 95 (ce pack étant payant), pour concurrencer NCSA Mosaic et le navigateur dominant Netscape Navigator, alors payant.
Diffusée avec Windows NT 4.0 à partir de novembre 1995, la version 2.0 supporte également le système d'exploitation Mac OS. Cette version introduit le support du JavaScript, la gestion des cadres, le SSL (Secure Socket Layer), l’utilisation des cookies et le NNTP pour les newsgroups.
Livrée avec la version OSR1, et intégrée dans la version OSR2 de Windows 95 en août 1996, la version 3.0 marque l'adoption de l'icône du logiciel (le e bleu à la place de la planète Terre). Elle marque aussi de grands changements dans l'interface du logiciel (qui n'évoluera plus beaucoup dans les versions ultérieures). Enfin quelques ajouts de fonctionnalités avec le support des fichiers de type MIDI et du début des feuilles de style en cascade.
Sortie en 1997 et intégrée à Windows 98, la version 4.0 prend le pas sur les parts de marché de Netscape. Cette version introduit le support du DHTML et marque le début de l'intégration totale de l'application dans le système (gestionnaire de fichiers, bureau, barre des tâches) et est donc désormais très difficile à désinstaller.
La version 5.0 d'Internet Explorer a été un temps portée sur les UNIX Solaris et HP-UX mais a été vite abandonnée. Une version très différente, plus respectueuse des standards pour Mac OS n'est plus suivie depuis 2003 quand Apple développe son propre navigateur , Safari , livré par défaut sous Mac OS X. En ce qui concerne les nouveautés, elle introduit le support de l’affichage du texte bi-directionnel du XML et de l'XSL et revoit le support du CSS. C'est avec cette version que les problèmes de sécurité se font réellement ressentir.
Livrée avec Windows Me, la version 5.5 introduit l'utilisation du cryptage SSL en 128 bits.
En 2001, la version 6.0 est livrée avec Windows XP et n'est plus compatible avec Windows 95. Elle n'a jamais évolué depuis mis à part de petites mises à jour alors que d'autres navigateurs tels que Firefox ou Opera sont en plein essor et que des problèmes de sécurité se font ressentir. L'équipe de développement a été dissoute jusqu'en 2005. Fin 2004, le SP 2 de Windows XP améliore la sécurité d'IE 6 et lui ajoute le blocage des pop-ups.
En 2005, Microsoft lance le développement d'Internet Explorer 7, qui est livré dans Windows Vista, et qui est disponible pour Windows XP depuis le 18 octobre 2006. Il intègre la navigation par onglets, un agrégateur RSS, un filtre anti-hameçonnage, et des améliorations en ce qui concerne le rendu des standards (HTML 4.01/CSS 2) et d'autres, développées ci-après.
En 2008, la première bêta d'Internet Explorer 8 est disponible au téléchargement. Comme annoncé, celle-ci passe le test Acid2 avec succès.
Le 19 mars 2009, Internet Explorer 8 est finalisé et rendu disponible au téléchargement. Il intègre la séparation des onglets en processus distincts, les accélérateurs, les Webslices, la navigation privée ainsi qu'un mode de rendu compatible IE 7 nommé « Affichage de compatibilité ».
En novembre 2009, Microsoft présente pour la première fois Internet Explorer 91 et rehausse ainsi sa réputation en ce qui concerne le respect des normes HTML, XHTML et CSS : auparavant, les divergences d'Internet Explorer vis-à-vis des standards devaient être contournées par les développeurs de sites Web.
2) Les courrier Electronique :
2-1) Sites web :Un site web ou site (de la toile)1 est un ensemble de pages Web hyperliées entre elles et mises en ligne à une adresse Web. On dit aussi « site internet » par métonymie, le World Wide Web reposant sur l'internet.
En janvier 2012, le web compte plus de 580 millions de sites, dont plus de 175 millions considérés comme actifs .
Un site web est un ensemble de pages qui peuvent être consultées en suivant des hyperliens à l'intérieur du site. L'adresse web d'un site correspond en fait à l'URL d'une page Web, prévue pour être la première consultée : la page d'accueil. La consultation des pages d'un site s'appelle une « visite », car les hyperliens devraient permettre de consulter toutes les pages du site sans le quitter (sans devoir consulter une page Web hors du site). Une visite peut commencer par n'importe quelle page, particulièrement lorsque son URL est donnée par un moteur de recherche . Techniquement, rien ne distingue la page d'accueil d'une autre page.
Étapes de conception de site web
Voici les étapes de conception de site web :
1. L'évaluation des besoins à l'aide de cahier des charges fonctionnel;
2. L'étude de la concurrence;
3. Élaboration de la structure (arborescence), du contenu des pages web et de la présentation ;
4. Création d'une interface web (aussi appelé design web);
5. Intégration du site web à l'aide de différents langages de programmation. Les principaux sont HTML, CSS, JavaScript, Php, ASP.NET;
6. Mise en place du site web dans un Système de gestion de contenu (CMS);
7. Réservation et gestion d'un nom de domaine (l’adresse web à laquelle le site est accessible);
8. Mise en ligne des fichiers web sur un serveur FTP permettant d'héberger le site sur un serveur web continuellement connecté à Internet;
9. Conception de campagnes de référencement naturel (Netlinking) ou payantes (Google Adwords, Microsoft Adcenter, ou autres).
La création d'un site peut être confiée à une agence web ou faite soi-même. Pour développer un site web soi-même, il est possible d'utiliser un éditeur de pages web ; pour les développeurs web avertis, un simple éditeur de texte peut suffire. On peut aussi avoir recours à un système de gestion de contenu.
2-2) Adresse électronique :
Une adresse électronique (ou encore adresse courriel, adresse e-mail ou adresse mail) est une chaîne de caractères permettant de recevoir du courrier électronique dans une boîte aux lettres informatique.
est un service de transmission de messages envoyés électroniquement via un réseau informatique (principalement l'Internet) dans la boîte aux lettres électronique d’un destinataire choisi par l’émetteur.
Pour émettre et recevoir des messages par courrier électronique, il faut disposer d’une adresse électronique et d'un client de messagerie ou d’un webmailpermettant l'accès aux messages via un navigateur Web. L’acheminement des courriels est régi par diverses normes concernant aussi bien le routage que le contenu. Toutefois, comme le destinataire ne reçoit pas une copie conforme de l’écran de l’expéditeur, il est d'usage de respecter certaines règles implicites lors de l’envoi. De même, la connaissance de certains aspects techniques permet d’éviter des erreurs de compréhension ou de communication.
Malgré les difficultés liées à son caractère souvent non explicite (patronyme absent), l'adresse électronique tend à être reconnue comme moyen valide de contacter une personne. En matière de droit des obligations, selon le code civil « l'écrit sur support électronique a la même force probante que l'écrit sur support papier »2. L'écrit électronique est de plus reconnu par le code civil comme valide à titre de preuve afin de conclure un contrat. En matière de droit social, est reconnu pour le salarié le « droit, même au temps et au lieu de travail, au respect de l'intimité de sa vie privée », ce droit impliquant « en particulier le secret des correspondances »
Par leur contenu et leur forme, les messages envoyés par courrier électronique donnent à leurs destinataires une image de l'expéditeur. Le rôle du courrier électronique est croissant dans le maintien des liens sociaux, surtout en cas d'éloignement géographique.
2-3) Opération sur les boites électroniques :
Pour recevoir et consulter des courriels, il faut tout d'abord disposer d’une adresse électronique, tout comme il faut une adresse pour recevoir du courrier en papier. Mais dans le cas du courrier électronique, il faut également un programme d'accès, sous la forme d'un logiciel appelé client de messagerie, ou sous la forme d'un site du type webmail permettant l'accès aux messages depuis n'importe quelle connexion internet via un navigateur Web.
Afin d’assurer l’interopérabilité, l’acheminement des courriels est régi par plusieurs normes, que ce soit pour son routage, ou encore son contenu. Toutefois, le destinataire ne reçoit pas pour autant une copie conforme de l’écran de l’expéditeur. Pour cette raison, entre autres, l’usage est de respecter certaines règles implicites lors de l’envoi de courriel, et la connaissance de certains aspects techniques permet d’éviter des incompréhensions ou des erreurs de communication.
Contenu du courriel
Pour l’utilisation de plusieurs langues autres que l’anglais dans les courriels, voir Courriel et Unicode.
À l’origine, le courriel est un document qui contient du texte ASCII. Les caractères qui peuvent être utilisés étaient d’abord ASCII, puis des encodages régionaux. Aujourd’hui, certains logiciels supportent également l’UTF-8, ce qui permet d’augmenter le nombre de caractères différents que l'on peut utiliser.
Avec MIME, différents fichiers peuvent être joints au courriel.
Dans un souci d’interopérabilité, on recommande de ne pas utiliser de formats propriétaires, tels que les formats Microsoft Word, mais plutôt des formats ouverts et documentés, pour lesquels un visionneur pourra être rendu disponible sur toute plate-forme, pourvu qu’il soit programmé.
L'utilisation d'HTML pour la structuration ou la mise en forme des courriels est possible, mais souffre d'un manque important d'interopérabilité, souligné en 2007 par le séminaire Mail HTML du W3C12. Il en est de même du recours aux feuilles de style en cascade (CSS) pour leur présentation13.
UTF-8 et les caractères régionaux ne sont pas toujours interopérables, en fonction du logiciel de messagerie utilisé par le destinataire et de sa localisation géographique.
Il existe également, en fonction du logiciel client de messagerie (tous ne supportent pas cette fonction), un système similaire à un accusé de réception qui permet à l’expéditeur d’avoir connaissance du bon acheminement de son message et/ou de sa lecture par le destinataire.
Les règles de bon usage du courrier électronique sont décrites dans un document de référence appelé nétiquette.
Le HTML permet théoriquement d’afficher des images distantes ainsi que d’exécuter du JavaScript. Cependant, certains utilisateurs préfèrent désactiver de telles fonctionnalités, car elles sont utilisées par des polluposteurs pour vérifier l’efficacité du pourriel.
-joindre des fichier de l’import quelle format avec les courriels
Le courriel peut être envoyé à plusieurs destinataires :
§ les destinataires principaux ;
§ les destinataires en copie carbone « Cc » ;
§ les destinataires en copie carbone invisible « Cci » ou « Bcc ».
Le client de messagerie de l'utilisateur n’envoie qu’une seule copie du message à son serveur MTA. C’est le serveur MTA qui s’occupe de le dupliquer en autant de messages qu’il y a de destinataires.
La fonction Cc, qui signifie « copie carbone » ou « copie conforme » (de l'anglais Carbon Copy), permet d’envoyer le même message à plusieurs personnes, en saisissant leurs adresses dans le champ Cc
La fonction Cci, qui signifie « copie carbone invisible » ou « copie conforme invisible » (Bcc en anglais, soit Blind Carbon Copy), est une fonction similaire au Cc, mais les adresses des destinataires apparaissant dans la section Cci ne sont pas visibles aux destinataires du message ni à ceux à qui le message est transféré. Elle est également appelée « copie cachée ».
Un message est délivré à l’ensemble des adresses spécifiées dans les champs Cc et Cci, mais seules les adresses indiquées dans le champ Cc sont visibles dans le message final. Les adresses multiples doivent être séparées par un point-virgule suivi d’une espace.
Pour un envoi vers plusieurs destinataires ne se connaissant pas (et ne souhaitant pas voir leur adresse publiée, ne serait-ce que par le moyen d’une lettre d’information électronique), il est d’usage de se servir du champ Cci conformément à la Netiquette.
De plus, cette pratique limite les effets néfastes des virus et vers informatiques qui exploitent les adresses de courriel trouvées dans les carnets d’adresses des ordinateurs.
2-4) forum de discussion :
un forum est un espace de discussion publique (ou au moins ouvert à plusieurs participants). Les discussions y sont archivées ce qui permet une communication asynchrone (c'est ce qui différencie les forums de la messagerie instantanée). Le terme « forum de discussion » est un pléonasme. Forum est un terme d'origine latine (popularisé par l'anglais) désignant une place de la ville consacrée à la discussion et au commerce.
On regroupe maintenant sous ce thème Usenet qui existait déjà avant l'apparition d'Internet, et les forums Web qui ont accompagné le développement du Web dynamique. On peut aussi considérer les listes de diffusions à base d'e-mail comme étant des forums.
Ce lieu de rencontres et d'échanges qu'est le forum Internet peut être un site web à part entière, ou simplement un de ses composants. Il offre les mêmes possibilités de discussion que les forums Usenet, mais sous la forme et à l'échelle d'un site Web. Ils sont accessibles via un navigateur Web, et offrent une interactivité intéressante.
Un forum est avant tout un site d'échange, par le biais de messages, que ceux-là soient disponibles sur Internet ou bien sur un réseau interne comme un intranet ou encore un extranet. Les discussions y prennent place sous la forme de « fils » de messages, à publication instantanée ou différée ; cette publication est souvent durable, car les messages ne sont pas effacés. Elle est par nature le fait de plusieurs auteurs. Dans certains forums à inscription, les messages sont modifiables a posteriori par leurs auteurs.
Les fonctionnalités offertes par les différents forums (citation, existence de titres ou non, mise en page/indentation, administration/droits d'accès, modération a priori ou a posteriori...) peuvent varier, et les forums peuvent traiter différemment les messages : ainsi certains ne permettent que de répondre de manière globale à un sujet de discussion, tandis que d'autres permettent de répondre à un message en particulier.
3) Considération sociales :
3-1) statistiques :
WORLD INTERNET USAGE AND POPULATION STATISTICS December 31, 2011 | ||||||
World Regions | Population ( 2011 Est.) | Internet Users Dec. 31, 2000 | Internet Users Latest Data | Penetration (% Population) | Growth 2000-2011 | Users % of Table |
Africa | 1,037,524,058 | 4,514,400 | 139,875,242 | 13.5 % | 2,988.4 % | 6.2 % |
Asia | 3,879,740,877 | 114,304,000 | 1,016,799,076 | 26.2 % | 789.6 % | 44.8 % |
Europe | 816,426,346 | 105,096,093 | 500,723,686 | 61.3 % | 376.4 % | 22.1 % |
Middle East | 216,258,843 | 3,284,800 | 77,020,995 | 35.6 % | 2,244.8 % | 3.4 % |
North America | 347,394,870 | 108,096,800 | 273,067,546 | 78.6 % | 152.6 % | 12.0 % |
Latin America / Carib. | 597,283,165 | 18,068,919 | 235,819,740 | 39.5 % | 1,205.1 % | 10.4 % |
Oceania / Australia | 35,426,995 | 7,620,480 | 23,927,457 | 67.5 % | 214.0 % | 1.1 % |
WORLD TOTAL | 6,930,055,154 | 360,985,492 | 2,267,233,742 | 32.7 % | 528.1 % | 100.0 % |
- Evolution du nombre d’internateur enter 1990 et 2004
- Evolition du nombre de serveurs entre 1992-2006
- Évolution du nombre de routes sur internet depuis 1990
3-2) Internet comme outil de mobilisation :
Internet a commencé à se développer dans le monde dans les années 1995-2000, au moment où la communauté des informaticiens se préparait au passage à l'an 2000 (appelé Y2K dans le monde anglosaxon). Le consultant canadien Peter de Jaeger a largement contribué dans ces années à la mobilisation mondiale, grâce à son site internet year2000.com, qui était à l'époque le site le plus interconnecté au monde. À l'occasion du 10e anniversaire du passage à l'an 2000, Peter de Jaeger a reçu le Lifeboat Foundation’s 2009 Guardian Award. Eric Klien, président de la Lifeboat Foundation, a salué les efforts de Peter de Jaeger en ajoutant :
« Let us learn from the Y2K success by applying its worldwide mobilization method to future problèmes and not mislearn from it that all future problems will just solve themselves somehow so we can ignore them. »
« Tirons les leçons du succès du passage informatique à l'an 2000 en appliquant sa méthode de mobilisation mondiale à des problèmes futurs, et sans croire que tous les problèmes futurs se résoudront d'eux-mêmes alors même qu'on les ignorerait. »13
Alors même que certains experts dénoncent de mauvaises hypothèses sur le rôle des techniques de l'information et de la communication par rapport aux problèmes d'environnement, les mêmes experts soulignent qu'internet peut jouer un rôle très important pour la mobilisation des citoyens sur les questions de responsabilité sociale et de développement durable. Internet est en effet un réseau de vigilance, alimenté par les associations, les ONG, et les gouvernements, accessible à tous les citoyens (au moins dans les pays les plus développés), et qui peut en outre servir de source d'information pour les médias. La convention d'Aarhus, signée en 1998 par 39 États, porte sur l'accès à l'information et la participation du public au processus décisionnel.