Il est on ne peut
plus merveilleux, aucun livre au monde ne pouvant l’égaler. L’être
humain peut bien écrire, mais quand c’est le Maître de l’univers qui
produit, qui parle, aucune comparaison n’est plus possible.
Mais ce qui fait de la peine, est que la très grande majorité de la
population de la terre ignore ou ne veut pas savoir que ce Livre saint
représente effectivement la parole de Dieu, et uniquement Sa parole.
S’ils le savaient, ils se seraient sûrement précipités pour en étudier
le contenu, pour entendre Dieu parlant, Dieu s’adressant à l’ensemble de
l’humanité. Et alors, bien des choses auraient changé.
Le Coran ! Qu’est-ce
que le Coran ? – c’est un livre, un seul, de quelque six cents pages, se
répartissant en 114 chapitres, totalisant 6236 versets, appris au
prophète (notre Maître) Mohammed, paix et salut sur Lui, par l’Ange
Gabriel, dépêché par Dieu à cette fin. Le Prophète, étant illettré, les
apprenait par cœur, et, une fois descendu du gîte où l’ange de temps en
temps faisait ses apparitions, les enseignait aux premiers croyants et à
ses compagnons. Ces révélations se sont échelonnées sur une période de
vingt trois années, contrairement à ce qui s’était passé avec les deux
autres Livres saints, la Torah et l’Evangile, qui furent révélées à
Moïse et à Jésus, d’un seul tenant.
Et ici déjà, se pose une première question : Les trois Livres saints
représentent-ils une réédition ? En réponse à cette question, disons
que, sans conteste, les trois représentent la parole de Dieu, et que la
main de l’homme est venue modifier le Texte, une première fois avec la
Torah, la deuxième avec l’Evangile. Dieu prend alors sur Lui de
préserver le texte du troisième Livre saint contre tout autre
falsification, et que celui-ci restera le dernier envoyé du ciel.
Et sur ce point, je renvoie le lecteur, assoiffé de connaître et palper
la vérité, au livre de Maurice Bucailles, intitulé « La Bible, le
Coran et la science », livre traduit dans plus d’une quinzaine de
langues, et dont l’auteur, grand savant français, était athée, avant de
se convertir au christianisme.
En
un mot, Maurice Bucailles a scientifiquement démontré, exemples à
l’appui, que Torah et Bible comportent des contradictions flagrantes
avec la science telle qu’elle a évolué à nos jours, à un moment où le
Coran, non seulement qu’Il ne présente aucune contradiction dans ce
sens, mais comporte des allusions inexplicables le temps où Il a été
révélé, c’est-à-dire il y a 14 siècles, et qui trouvent leurs
explications adéquates avec et grâce aux progrès scientifiques actuels,
et l’auteur de tirer la conclusion : « Le Coran ne peut être la
parole de l’homme »
A signaler que notre auteur n’est arrivé à cette conclusion qu’au prix
de bien des efforts : tout d’abord athée, il voulait s’assurer de sa
position, et, ayant lu la Bible, il se trouve convaincu, et le voilà
chrétien. Tout savant qu’il est, il ne voulait pas s’arrêter là, mais
continuer à chercher, à enquêter, pour acquis de conscience. Quand il a
lu la traduction du Coran, il a failli condamner l’Islam, si ce n’était
pas le souci de l’homme hautement cultivé, et conscient du fait que la
traduction ne rend que partiellement l’esprit du texte traduit, et
notamment quand il s’agit de texte de l’envergure d’un livre sacré. Il
s’est trouvé alors dans l’obligation de s’attaquer à l’apprentissage de
l’arabe pour lire le Coran dans sa langue, ce qui lui a permis alors
d’entrer dans les délices sans bornes des paroles divines.
Qu’est-ce que le Coran, c’est un champ sans limites de délices
féériques, qui vous enivrent, vous transportant dans des horizons
multicolores, et c’est vraiment peu dire. Votre cœur se trouve en pleine
communication avec une force divine indescriptible, et vous vous
trouvez saisi d’une force incommensurable.
Voici quatre petits versets parmi ceux que j’ai lus ce matin, et qui
m’ont charmé .
.
(Versets
26 à 29 du Chapitre 38):
38.26. David
! Nous faisons de toi un calife (responsable, lieutenant, roi,
représentant) sur Terre. Juge entre les hommes en toute équité et
garde-toi de suivre tes penchants, sinon, tu vas dévier de la Voie du
Seigneur. Certes, ceux qui dévient de la Voie du Seigneur subiront de
terribles châtiments pour avoir oublié le Jour du Jugement.
38.27.
Nous n’avons pas créé en vain le Ciel, la Terre et les espaces
interstellaires, comme le pensent les infidèles. Malheur donc aux
infidèles, car ils sont voués à l’Enfer. . 38.28.
Traiterons-Nous ceux qui croient et font le bien de la même façon que
ceux qui sèment le mal sur la Terre? Réserverons-Nous le même sort aux
hommes vertueux et à ceux qui sont pervers?
38.29.
C’est un Livre béni que Nous t’avons révélé afin que les hommes de bon
sens en méditent les versets et s’y arrêtent pour réfléchir.
Commentaire :
David est roi des 12 tribus d'Israël après le décès de Saül. Il a régné de -1010 à -970.
Fort, puissant, et en tant qu’être humain, il n’a pas manqué de
commettre des péchés. Cependant Dieu l’a choisi parmi Ses élus, Ses
prophètes.
Il s’est adressé à lui en cestermes : «David!
Nous faisons de toi un calife sur Terre ».. L’appel est grave, parce
que divin. Dieu avait aussi interpellé Moïse pour le charger de mission
contre Pharaon. La responsabilité ici et là est lourde. Les injonctions
vont comporter deux volets : fais !, ne faispas ; et
c’est la manière dont Dieu examine, éprouve ses sujets. Quand Adam a
mis les pieds au Paradis, Dieu l’a autorisé à se servir ainsi que sa
femme Eve de tous les biens qui s’y offrent sans limite, à l’exclusion
d’un arbre, mais d’un seul arbre :. « Ne mangez pas de cet
arbre, vous serez égarés »
A David: 1) ‘fais’ « Juge
entre les hommes en
toute équité ». .
Pourquoi les penchants ? – parce que : « tu vas dévier de la Voie du Seigneur »
Conséquence
d’une telle déviation : « Ceux qui dévient de la Voie du Seigneur
subiront de terribles châtiments pour avoir oublié le Jour du
Jugement. »
Ces instructions données par le Maître de l’Univers visent aussi bien
les Rois, que les chefs, les patrons, les responsables quels qu’ils
soient, tout un chacun ayant sous sa coupe un être humain, pour qu’ils
rendent justice à leurs collaborateurs, et qu’ils soient intègres
vis-à-vis des justifiables, venus devant leurs tribunaux régler un
conflit, et non pas suivre l’exemple de celui qui possède
quatre-vingt-dix-neuf brebis et trouve le moyen de s’accaparer indûment
de l’unique brebis appartenant au voisin.
Le mot calife signifie adjoint, représentant personnel, ainsi le bon
Dieu a fait de David, un Délégué de pouvoirs, l’invitant à rendre
justice, ici sur terre, aux opprimés. Cette délégation de pouvoirs
s’étend naturellement à tout responsable quel que soit son niveau,
condition indispensable pour que l’ordre et la paix couvrent tous les
territoires.
Sommes-nous en droit de faire partager la responsabilité incombant à
David avec tous les êtres humains ? – eh bien ‘oui’, si nous revenons à
la première déclaration faite aux Anges lorsque le Maître de l’univers
voulait les informer de Sa décision de créer
l’homme: "وإذ قال ربك للملائكة إني جاعل في الأرض خليفة..."/
Et lorsque Dieu dit aux Anges ‘Je mets sur Terre un représentant (calife)’. .
Nous
sommes donc tous responsables (calife), nous devons assumer dignement
cette responsabilité, nous rappelant que Dieu nous a glorifiés d’un
autre prestige, celui de faire prosterner les Anges à notre Père ADAM.
Cependant, au fur et à mesure que monte dans le grade de la hiérarchie
un responsable, plus sa responsabilité s’alourdit, et plus il se
rapproche de David. Quant à la responsabilité, elle connaît trois
niveaux essentiels : Le plus bas, c’est envers soi-même, puis
s’ajoutent les siens, et viennent enfin les subordonnés.
La voie du Seigneur, c’est elle qu’il faut suivre, car il y a l’autre,
laquelle ? – celle de Satan, Iblis, qui a refusé de se prosterner à Adam
en même temps que les Anges, et qui, depuis, s’est donné pour mission
de détourner l’être humain de la voie d’Allah, et c’est ainsi que nous
sommes mis à l’épreuve, pour mériter ou démériter. La voie du Seigneur
nous est tracée par les Envoyés de Dieu, par les Prophètes, et les
Livres saints dont ils sont chargés.
Chapitre 4 du Coran, verset 163 : <<Nous
t'avons fait une révélation, comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes
après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à
Jacob, aux apôtres des douze Tribus, à Jésus, à Job, à Jonas, à Aaron
et à Salomon, et Nous avons donné le "Zabour" ( Psaumes) à David.>> .
Ainsi David en est un, parmi les prophètes, et le Zabour est le Livre
dont il est porteur, Livre défini par le verset 29 (ci-dessus) du
chapitre 38 du Coran qui stipule: « C’est un
Livre béni que Nous t’avons révélé afin que les hommes de bon sens en
méditent les versets et s’y arrêtent pour réfléchir.» Avec cette
déclaration divine, notre responsabilité, celle classée la plus simple
(envers nous-mêmes), n’est plus simple : il s’agit de méditer les
versets, ordre de Dieu, et de s’y arrêter pour réfléchir. Mais, où est
le Zabour ? où est la Torah ? Où est la Bible ? Pour ce qui est du
Coran, il est démontré qu’il représente réellement la parole de Dieu,
sans la moindre altération, là où Jésus, que la paix et le salut soient
sur Lui, reste bel et bien un prophète de Dieu, et non point le fils.
Pourquoi cette multitude d’Envoyés et de Livres ?- eh bien ! parce que
les hommes n’ont cessé d’apporter un ‘plus’, ou un ‘moins’, à ce qui est
recommandé, d’ajouter un peu d’eux-mêmes, de modifier, de changer,
voire de falsifier pour une raison ou une autre. Jamais Dieu n’a dit
qu’Il a un fils, ni concernant Ozaïr, chez les Juifs, ni concernant Jésus chez les Chrétiens. Ecoutons ce que dit le Coran à ce propos :
. Chapitre 5, versets de 116 à 119 « Et lorsque Dieu dit à Jésus : «Jésus,
fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux hommes : “Prenez-nous, ma mère
et moi, pour divinités en dehors de Dieu”?» – «Gloire à Toi !, dit
Jésus, il ne m’appartient pas de dire ce qui n’est pas une vérité pour
moi. Si je l’avais dit, ne l’aurais-Tu pas su? Car Tu connais le fond de
ma pensée, et je ne connais rien de la Tienne. En vérité, les mystères
n’ont point de secret pour Toi. Je ne leur ai dit que ce que Tu m’as
ordonné de leur dire, à savoir : “Adorez Dieu, mon Seigneur et le vôtre
!” Et je fus témoin contre eux, aussi longtemps que je vécus parmi eux.
Mais depuis que Tu m’as rappelé à Toi, c’est Toi qui les observes, car
Tu es le Témoin de toute chose. Si Tu les châties, Tu en as le droit,
car ce sont Tes créatures. Et si Tu leur pardonnes, Tu es, en vérité, le
Puissant, le Sage !» Dieu dit alors : «Voici venu le jour où les sincères
tireront profit de leur sincérité et auront pour séjour éternel des
Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux. Dieu les comblera de Sa
grâce et ils seront pleins d’amour pour leur Seigneur. Et leur bonheur
sera sans limites.»
Retour aux quatre versets ; schématisons :
1. Nomination de David.
David ! Nous faisons de toi un calife (responsable, lieutenant, roi,
représentant) sur
Terre.
2. Sa charge. Juge entre les hommes en toute équité
3. Conduite à adopter et garde-toi de suivre tes penchants
4. Conséquence et sanction. Sinon,
tu vas dévier de la Voie du Seigneur. Certes, ceux qui dévient
de la Voie du Seigneur subiront de terribles châtiments pour avoir
oublié le Jour du Jugement.
5. Force du Maître de l’univers .Nous
n’avons pas créé en vain les Cieux, la Terre et les espaces
interstellaires, comme le pensent les
Infidèles.
6. Sort des infidèles. Malheur donc aux infidèles, car ils sont voués à l’Enfer!
7. Récompenses et sanctions. Traiterons-Nous
ceux qui croient et font le bien de la même façon que ceux qui
sèment le mal sur la Terre? Réserverons-Nous le même sort aux hommes
vertueux et à ceux qui sont pervers?
8. Livre béni. C’est un Livre béni que Nous t’avons révélé
9. Méditation et réflexion. Afin que les hommes de bon sens en méditent les versets et s’y arrêtent pour réfléchir.
Une vue d’ensemble et globale de ce passage de Coran de cinq versets donne la conclusion suivante :
A
-Ce passage commence par un nom, celui de David interpellé par Dieu,
notre Seigneur à nous tous, pour lui faire une annonce et lui faire
parvenir un Texte qui vaut pour l’éternité et pour l’ensemble de
l’humanité ;
B
-le même passage se termine par un nom au pluriel, les êtres
intelligents, invités à réfléchir, à méditer les propos du Livre béni
descendu sur David, et à peser minutieusement ses versets pour en
détecter le sens.
Que pouvons-nous en tirer ? Quel enseignement ?
A
-que le bon Dieu se manifeste, démontrant sa Toute-puissance, exposant
aussi ses moyens de sanction à même de durer indéfiniment, signifiant
que la justice et l’équité est la garantie offerte à tous ceux qui vont
se présenter devant la balance du Jour du jugement.
B -et puis et surtout, que Dieu veille sur Ses sujets « juge entre les hommes en toute équité ! », et qu’Il tient à ce que ceux-là étudient et appliquent les instructions divines « que les hommes de bon sens en méditent les versets et s’y arrêtent pour réfléchir ! ».
Mes frères, êtres humains, là où vous êtes !
Sachons que David est parti, que le Zabour (Psaumes) est disparu, que Moïse, Jésus, Mohammed, sont partis, mais les Instructions divines demeurent.
Dans la Torah et l’Evangile ces Instructions ont étés modifiées par
l’intervention de l’homme. Les preuves ne manquent pas. Seul le Coran
reste intouché, avec quatorze siècles d’existence. Les preuves ne
manquent pas. Alors: « que les hommes de bon sens en méditent les versets et s’y arrêtent pour réfléchir ».
En
effet, personne ne peut nous montrer la façon dont Dieu veut que nous
nous comportions, que Dieu lui-même, ainsi que la façon de L’adorer, de
Lui exprimer notre reconnaissance, de nous soumettre, et surtout de nous
représenter Sa grandeur, Sa puissance, Sa richesse, Son unicité, toutes
Ses qualités, Ses attributs. A travers Livres et Prophètes, Dieu reste
Lui-même, Ses commandements et directives, eux-mêmes. Le Coran seul en
reste témoin.