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Noureddine BAHBOUH نور الدين بحبوح

أبريل 14, 2012
I- Sa biographie :
Noureddine BAHBOUH est né le 24  janvier 1949 à Ras El Oued dans une famille pauvre de neuf frères et sœurs.
Son père Ali d’origine paysanne qui lui a vécu orphelin depuis l’âge de sept ans avec son frère Ahmed âgé alors de onze et une sœur de neuf ans commence à rentrer dans la vie active en  gardant le petit troupeau laissé par son père.
C’est dans ce village colonial que le jeune Noureddine, fréquente l’école de garçons avec une grande assiduité où il réussi à passer l’examen de sixième  en 1960 pour rentrer en tant qu’interne au lycée Eugene Albertini de Sétif (actuellement Mohamed Kirouani).Il termine ses études secondaires en 1968 et il dut tout de suite renter dans la vie active pour subvenir aux besoins de la famille suite à une longue  hospitalisation  du père. Il reprend ses études supérieures en 1971 à l’école supérieure de l’hydraulique pour les terminer en 1977 à Moscou avec un diplôme « d’ingénieur d’état en aménagement et grands ouvrages hydrauliques » et un diplôme de « master of sciences » dans la même spécialité. Une fois rentré en Algérie, il travaille une année à la direction des projets hydrauliques au ministère de l’hydraulique en tant que chargé des études de faisabilité et d’avant projets. Il est appelé sous les drapeaux en 1979 dans le cadre du service national  à l’école de formation des officiers de réserves(EFOR)  d’où il sort parmi les majors de promotion avec le grade de sous lieutenant de réserve. Il est muté après l’instruction au Groupement D  du Barrage vert à Tadmit à Djelfa. Il occupe d’abord la fonction de responsable du bureau technique ensuite  la fonction de commandant d’un sous groupement composé de 8OO appelés du service national. Il est muté en octobre 1980 à El Asnam (actuellement Chleff) suite au séisme qui a frappé cette région le 10 du mois pour s’occuper avec le sous groupement du service national qu’il commandait du  recasement des sinistrés et de leur prise en charge.

Après avoir rempli ses obligations du service national, il réintègre  la direction des projets et réalisations hydrauliques (Ministère de l’hydraulique et de l’environnement) ; il reprend le poste qu’il avait au niveau de la direction des études pour une période de deux années ; suite à quoi il prend la décision de passer à la direction des travaux d’où il demande son affectation sur le chantier du Barrage de Bou Roumi(Boumedfaa). Il occupe successivement les postes de chef de lot béton et terrassement, chef d’aménagement et enfin chef de projet. En parallèle il enseigne à titre d’associé à l’école supérieure de l’hydraulique et l’université de Bab Ezzouar au département « aménagements hydrauliques et barrages » et encadre plusieurs élèves ingénieurs pour leur mémoire de fin d’études.

En 1986, après achèvement des travaux du barrage Bou Roumi, il est nommé Directeur des Réalisations des Projets de l’Est à l’Agence Nationale des Barrages. A ce poste il gérait 16 Barrages en travaux,  coordonne le suivi et la gestion des chantiers avec les chefs de projets, élabore  les cahiers de charges et participe aux différentes commissions de  négociations des différents contrats de réalisations et le montage de leurs financements.
En 1993, au plus fort de la crise algérienne, il est nommé Directeur Général de l’Agence Nationale, poste qu’il occupa jusqu’à Avril 1994. Il accepte par la suite, à la demande du chef de gouvernement Mokdad Sifi, de diriger le Ministère de l’Agriculture jusqu’à décembre 1995. Il a été reconduit par le Président Liamine Zéroual dans le gouvernement d’Ahmed Ouyahia en Janvier 1996 en tant que Ministre de l’Agriculture et de la Pêche. A ce poste, il avait également sous sa coupe Monsieur Bouguerra Soltani (actuel secrétaire général du MSP)  en tant que Secrétaire d’Etat chargé de la pêche auprès du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche.
A la tète du Ministère de l’Agriculture, il visitera 46 wilayas du pays, lancera les grands travaux dans les zones enclavées au plus fort moment du terrorisme, réactive le secteur de l’agriculture et laisse un bilan chiffré à son départ du Ministère (bilan disponible)

En Juin 1997, il a été élu député RND de la circonscription électorale de Bordj Bou Arreridj. Président du groupe parlementaire (186 députés) et vice-président de l’Assemblée Populaire Nationale, il défend toutes les causes justes  de son pays et n’hésite pas à interpeler les membres du gouvernement lorsque les préoccupations des citoyens ne sont pas prises en charge. Il démissionne du RND en 1999(soit 2 années après son adhésion) pour protester contre l’immobilisme du parti et la politique sociale menée  en son nom.

Il dirige la campagne électorale de Monsieur Mokdad Sifi aux élections présidentielles d’Avril 1999, après quoi il poursuit son mandat de parlementaire indépendant jusqu’à achèvement de son mandat en 2002.
En tant que député indépendant, il s’est opposé à la création de la « pseudo-commission »  d’enquête parlementaire sur les événements de Kabylie comme il s’est opposé aux dispositions introduites dans la loi  pénalisant la corporation des journalistes.
Après avoir respecté les délais légaux, il reprend en 2004 les activités de consultant international à titre d’indépendant et d’enseignant à la demande sur des thèmes précis en tant que bénévole.
A l’ouverture du champ politique au début de l’année 2012, il décide de créer le  parti politique – l’Union des Forces Démocratiques et Sociales- (UFDS) avec un groupe de personnes partageant les mêmes convictions politiques. Ce groupe organisa   le congrès Constitutif  le 17 et 18 Février à Boumerdes, et c’est  à cette occasion qu’il fut élu Secrétaire Général de ce Parti qu’il dirige depuis cette date.

II- Ses  idées :


Assumant fièrement ses racines algériennes dans sa triple dimension, ses idées reflètent entièrement son engagement :


    . Contre le terrorisme, l’exclusion et l’extrémisme idéologique.
    . Contre le népotisme, le régionalisme et la corruption.
    . Pour l’égalité  entre l’homme et la femme.
    . Pour la liberté d’expression dont la liberté de la presse.
    . Contre la pensée unique et contre l’économie de bazar.
    . Pour une économie de marché.
    . Pour la répartition équitable des richesses du pays.
    . Contre la marginalisation des cadres et la médiocratie.
    . Contre la bureaucratie et les entraves administratives.
    . Pour la solidarité nationale, les libertés et la démocratie.

Pour lui, l’Algérie rêvée par ses glorieux Martyrs, celle de Novembre ne fera jamais marche arrière et nul ne pourra arrêter le sens de son histoire. Elle possède en son sein des hommes et des femmes qui sauront toujours avec l’aide de Dieu, relever tous les défis
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