USTHB : Un scandale ravive l’unité des enseignants
«On a tenu une assemblée générale hier pour dénoncer la décision du conseil scientifique qu’on juge honteuse», ont déclaré des professeurs de l’USTHB, membres de l’assemblée des enseignants à la faculté d’électronique et de l’informatique, qui a eu lieu hier. La fille d’un responsable au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été désignée dans un procès-verbal du conseil scientifique des enseignants de l’Institut d’électronique et d’informatique pour un stage de formation. Ce PV mis en ligne le 16 février 2015 octroie à cette dernière une bourse de stage pour quatre mois à l’université de Valenciennes. La somme de 4500 euros sera attribuée à l’étudiante chaque mois de sa formation, à savoir 2000 euros seront attribués par l’USTHB et autres 2500 euros par l’université française. Quelque 99 enseignants ont signé la pétition et tenu la première assemblée qui a appelé à dénoncer le clientélisme et le favoritisme. Selon un professeur signataire de la pétition, leur but était de «réparer une injustice, sachant que des dossiers de séjours scientifiques pour professeurs ont été différés pour budget non encore alloués». La vague de protestation au sein du département informatique et électronique a été le détonateur d’une démarche syndicale au sein de l’USTHB. Vu les problèmes que vit le campus universitaire, les revendications se sont élargies. 330 enseignants ont déjà signé la pétition qui déplore l’état désastreux de la fac. Selon le professeur en biologie, ancien membre du CNES, Farid Cherbal, «l’USTHB souffrent de beaucoup de problèmes comme le délabrement de la sécurité ou le manque de fluidité budgétaire. Néanmoins, le véritable souci est d’ordre gestionnaire, tant que les enseignants n’élisent pas leurs représentants, leur rôle restera inefficient». Dans le cadre de la loi n°90-02 du 6 février 1990 (article 4) relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et l’exercice du droit de grève, les enseignants comptent se mobiliser afin de sauver leur université. Selon M.Cherbal, «depuis que le CNES a coulé suite à la crise de 2006, aucun syndicat ne réunit les enseignants démocratiquement. Le Syndicat des enseignants supérieurs solidaires (SESS) me semble être la relève. Toutefois, l’USTHB ne fait pas partie de ce mouvement, donc nous avons décidé de créer notre mouvement à nous».
«On a tenu une assemblée générale hier pour dénoncer la décision du conseil scientifique qu’on juge honteuse», ont déclaré des professeurs de l’USTHB, membres de l’assemblée des enseignants à la faculté d’électronique et de l’informatique, qui a eu lieu hier. La fille d’un responsable au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été désignée dans un procès-verbal du conseil scientifique des enseignants de l’Institut d’électronique et d’informatique pour un stage de formation. Ce PV mis en ligne le 16 février 2015 octroie à cette dernière une bourse de stage pour quatre mois à l’université de Valenciennes. La somme de 4500 euros sera attribuée à l’étudiante chaque mois de sa formation, à savoir 2000 euros seront attribués par l’USTHB et autres 2500 euros par l’université française. Quelque 99 enseignants ont signé la pétition et tenu la première assemblée qui a appelé à dénoncer le clientélisme et le favoritisme. Selon un professeur signataire de la pétition, leur but était de «réparer une injustice, sachant que des dossiers de séjours scientifiques pour professeurs ont été différés pour budget non encore alloués». La vague de protestation au sein du département informatique et électronique a été le détonateur d’une démarche syndicale au sein de l’USTHB. Vu les problèmes que vit le campus universitaire, les revendications se sont élargies. 330 enseignants ont déjà signé la pétition qui déplore l’état désastreux de la fac. Selon le professeur en biologie, ancien membre du CNES, Farid Cherbal, «l’USTHB souffrent de beaucoup de problèmes comme le délabrement de la sécurité ou le manque de fluidité budgétaire. Néanmoins, le véritable souci est d’ordre gestionnaire, tant que les enseignants n’élisent pas leurs représentants, leur rôle restera inefficient». Dans le cadre de la loi n°90-02 du 6 février 1990 (article 4) relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et l’exercice du droit de grève, les enseignants comptent se mobiliser afin de sauver leur université. Selon M.Cherbal, «depuis que le CNES a coulé suite à la crise de 2006, aucun syndicat ne réunit les enseignants démocratiquement. Le Syndicat des enseignants supérieurs solidaires (SESS) me semble être la relève. Toutefois, l’USTHB ne fait pas partie de ce mouvement, donc nous avons décidé de créer notre mouvement à nous».